L'atelier De La Dorure
L'atelier De La Dorure



Tableau portrait du célèbre banquier Beer Léon Fould , Ary SCHEFFER (1795-1858)

REF : 1832

Superbe peinture à l'huile représentant un Notable " le banquier juif Français et le fondateur de la dynastie bancaire FOULD et homme politique "Beer Léon Fould"né en 1767 et mort en 1855 et aussi Maire ( 1829à1853)et propriètaire du château de Rocquencourt dans les Yvelines " , décoré de la légion d'honneur , « Le banquier Cerf Berr de Medelsheim, grand seigneur et considéré comme tel à Nancy, est à l’origine de la fortune de Beer Léon Fould, qu’il trouve en train de cirer des chaussures dans la rue. En même temps, l’enfant apprend à lire et à écrire par lui-même. Cerfberr l’installe dans son hôtel, en fait un valet de chambre, puis un factotum, puis un caissier. Lorsque Léon Beer veut s’établir banquier à Paris, son bienfaiteur lui avance la somme de trente mille francs par trois fois. »signé et daté :
ARY SCHEFFER 1845 , très bel encadrement d'origine .
Ary Scheffer né le 10 février 1795 à Dordrecht et mort le 15 juin 1858 à Argenteuil est un peintre français d’origine hollandaise.

Il s'est imposé parmi les maîtres de la peinture romantique française. Ses compositions dénotent une inspiration mystique et rêveuse.

Fils de Johan Berneffeard Schr (en), peintre et graveur allemand1, qui fut peintre à la cour du roi de Hollande Louis Napoléon pendant la dernière année de sa vie, Ary Scheffer vint, deux ans après la mort de son père, en 1811, à Paris où sa mère, Cornelia Lamme (en), artiste peintre néerlandaise2, une femme énergique et de grand caractère le plaça dans l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin. Le moment où il quitta Guérin coïncide avec le début du mouvement romantique. Il se sentait peu de sympathie pour la direction que lui avait donnée ses représentants les plus illustres, Xavier Sigalon, Eugène Delacroix ou bien Théodore Géricault ; sa carrière commença en 1819 avec l’exposition au Salon de Dévouement patriotique de six bourgeois de Calais après quoi il tenta diverses expériences : Gaston de Foix (1824), les Femmes souliotes3 (1827) avant de trouver sa propre voie. Le style de Scheffer a été qualifié de « classicisme froid4 ».

Immédiatement après l’exposition des Femmes souliotes il se tourna vers Byron et Goethe, choisissant dans Faust une longue série des sujets qui jouissaient d’une vogue extraordinaire. Parmi eux, on peut mentionner Marguerite au Rouet, Faust tourmenté par le Doute, Marguerite au Sabbat, Marguerite à l’église, La Promenade au Jardin et finalement, peut-être le plus populaire de tous, Marguerite au Puits. Les deux versions de Mignon datent de 1836 et Francesca da Rimini, une des meilleures œuvres de Scheffer, appartient à la même période.

Enthousiasmé par une esquisse de Théodore Rousseau, il lui prête son atelier de travail pour l'exécution de sa Descente des vaches des hauts plateaux du Jura, toile qui sera refusée au Salon de 1836.


Scheffer fut promu commandeur de la Légion d'honneur en 1848, après s’être complètement retiré du Salon.Scheffer fut un portraitiste accompli, comme en témoignent les effigies des compositeurs Frédéric Chopin et Franz Liszt. D’obédience protestante, il s’est également tourné vers les sujets religieux : outre un portrait de Calvin brossé dans sa maturité5, il peint Le Christ consolateur (1836), suivi du Christ rémunérateur, des Bergers conduits par l’Étoile (1837), des Rois mages déposant leurs couronnes, du Christ au Jardin des Oliviers, du Christ portant sa croix, du Christ mis au tombeau (1845), de Saint Augustin et sainte Monique (1846), après quoi il cessa d’exposer. Ses liens étroits avec la famille royale — il fut le professeur de dessin de la princesse Marie d’Orléans, fille du roi Louis-Philippe, elle-même sculptrice romantique de talent — expliquent que sa faveur soit tombée, après l’instauration de la Deuxième République en 1848.

Naturalisé français au soir de sa vie, en 1850, il épousa, le 6 novembre de cette année, Sophie Marin, la veuve de son ami le général Baudrand.

Auguste Bartholdi fut, dans sa jeunesse, l'un de ses derniers élèves rue Chaptal. Reclus dans son atelier, Ary Scheffer continua à produire beaucoup, poursuivant son enseignement, mais surtout recevant le Tout-Paris, George Sand, Chopin, Liszt, Ivan Tourgueniev, Charles Dickens, Gioachino Rossini, Delacroix, Géricault.

Le public ne put voir le travail de ses dix dernières années qu’après sa mort, lors de l’exposition posthume de ses travaux, où figuraient Inquiétudes de la Terre et Ange annonçant la Résurrection, qu’il avait laissés inachevés. Parmi ses nombreux portraits, ceux de La Fayette, de Béranger, de Lamartine et de la reine Marie-Amélie sont les plus remarquables. Cette exposition posthume n’aida guère sa réputation, qui fut par la suite encore ébranlée par la vente de la galerie Paturle, qui contenait beaucoup de ses œuvres les plus vantées ; le charme et la facilité de leur composition ne pouvaient les sauver de la condamnation que provoquaient leur terre-à-terre et la pauvreté de leurs sentiments.

Reconnue quelques années après sa naissance, sa fille naturelle, Cornélia Scheffer, dirigeait l'atelier de la rue Chaptal. Elle devait épouser René Marjolin, chirurgien. Sans enfant, elle laissa, à sa propre mort en 1898, la quasi-totalité de l'atelier paternel à Dordrecht, la ville natale de son père, qui édifia un musée portant son nom – aujourd’hui Dordrechts Museum. En revanche, elle légua la propriété de la rue Chaptal à sa petite-nièce par alliance, Noémi Renan-Psichari, fille de l'écrivain Ernest Renan. Ses deux filles l'ont transmise, avec quelques toiles d'Ary Scheffer et des archives familiales restées dans la famille, à l'État français. En 1982 s'ouvrit dans cette demeure le musée Renan-Scheffer qui devint, après une importante rénovation, en 1987 le musée de la Vie romantique lequel, au fil des années, a acheté nombre de toiles du maître.

En 1995, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, le musée de Dordrecht a consacré au peintre une rétrospective majeure qui fut reprise l'année suivante au musée de la Vie romantique, qui présente aujourd’hui, au premier étage du pavillon à l’italienne, un ensemble significatif de ses peintures parmi lesquelles : La Mort de Géricault, esquisse du tableau du musée du Louvre ; La Princesse de Joinville ; La Reine Marie-Amélie en deuil ; Pauline Viardot ; Le Giaour ; Faust et son pendant Marguerite ; Sophie Marin ; Louis Ratisbonne ; Béranger ; Jean-Abraham Nottebohm ; Saint Augustin et sainte Monique ; L’Abbé Deguerry ; Calvin, etc. Elles sont entourées d’œuvres de ses contemporains, en particulier le portrait du maître par l’Anglais Thomas Phillips, son buste post-mortem sculpté en marbre par Jules Cavelier en 1859, son profil en médaillon (bronze) par David d'Angers de 1828.

Il est enterré à Paris au cimetière de Montmartre.

Sa nièce, Cornélie, fille de son frère cadet Henry Scheffer, qui fut lui aussi peintre, a épousé le philosophe et homme de lettres Ernest Renan. Son petit-fils, prénommé Ary Renan en mémoire de son grand-oncle, également peintre, appartenait à l’école symboliste.

Quatre ans après sa mort, la ville de Dordrecht a érigé un monument en sa mémoire sur la place de la Bourse, aujourd’hui place Scheffer. À Paris, une rue du 16e arrondissement a également reçu son nom en 1907.

Dimensions avec cadre : 124 cm X 91 cm

"""""""""""" hors cadre :93,5 cm X 61,5 cm

Largeur : 91
Hauteur : 124

Catégorie : Meubles de décoration
Style : Restauration
Epoque : 19ème siècle

Prix sur demande

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