Dessin main Circa 1933 Rare Autoportrait Berthold Mahn Signė Datė epoque art dėco
Artiste: Berthold Charles Desirė Mahn
Epoque: 20ème siècle
Style: Art Déco
Etat: Bon état
Matière: Crayon fusain
Largeur: 30 cms
Hauteur: 40 cms.
Berthold Charles Désiré Mahn, né à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne) le 25 décembre 1881[1] et mort dans la même ville le 1er avril 1975, est un artiste peintre, dessinateur, lithographe et illustrateur français.
De Belleville à Chantilly (1881-1918) Aîné de quatre enfants, Berthold Mahn naît dans le quartier de Belleville de l'union d'un artisan silésien venu s'installer à Paris et d'une Luxembourgeoise née Marie-Jeanne Dantz. À seize ans, obligé de travailler pour vivre, il est embauché dans une fabrique de fourneaux et de cuisinières de l'avenue Parmentier. Il suit des cours de dessin d'Edmond Eugène Valton à l’école Germain Pilon (future école Duperré).
Pendant son service militaire effectué en 1902 au 72e régiment d'infanterie d'Amiens (affecté à y peindre des décors, il y réalise également sa première lithographie grâce à la presse du régiment). Il rencontre les peintres Jacques d'Otémar et Albert Gleizes ; ce dernier l’encourage dans la voie artistique. C'est par Gleizes qu'il entre en contact avec les membres de l'abbaye de Créteil, une communauté d'artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Il demeurera en relation avec eux toute sa vie.
Pendant la Première Guerre mondiale, Berthold Mahn est dans un premier temps brancardier en première ligne avant, dans un second temps, d'entrer au service du Camouflage camouflage où il rencontre André Dunoyer de Segonzac. « Les artistes camoufleurs se sont passionnés pour les travaux qui leur ont été confiés ; ils ont cherché sans cesse à perfectionner les techniques de dissimulation » restitue
Cécile Coutin en s'appuyant sur les carnets de notes de Jean-Louis Forain, de Louis de Monard, d'André Mare, d'Henri Bouchard, ou encore les mémoires (non publiées) de Berthold Mahn, tous des documents « riches de réflexions passionnantes à ce sujet ». En 1917, Berthold Mahn se trouve dans l'unité de Chantilly et lui-même évoque : « L'ensemble des ateliers sortait chaque jour au moins quatre kilomètres de ces rideaux de verdure artificielle. Leur principale fonction était de camoufler des routes sur lesquelles l'ennemi avait des vues directes. À leur abri, les troupes passaient, invisibles. Les toiles peintes, employées aussi à cet usage, servaient plutôt à recouvrir les tranchées, les abris, les canons, etc. Les camions arrivaient et repartaient sans arrêt, chargés par les prisonniers, et nos fabrications restaient toujours inférieures aux besoins du front qui étaient immenses ».
1917, Berthold Mahn se trouve dans l'unité de Chantilly et lui-même évoque : « L'ensemble des ateliers sortait chaque jour au moins quatre kilomètres de ces rideaux de verdure artificielle. Leur principale fonction était de camoufler des routes sur lesquelles l'ennemi avait des vues directes. À leur abri, les troupes passaient, invisibles. Les toiles peintes, employées aussi à cet usage, servaient plutôt à recouvrir les tranchées, les abris, les canons, etc. Les camions arrivaient et repartaient sans arrêt, chargés par les prisonniers, et nos fabrications restaient toujours inférieures aux besoins du front qui étaient immenses ».
ancienne, avec une recherche évidente de l'effet panoramique. Les suivants constituent des tranches de nature beaucoup moins caractérisés. On y trouve aussi une synthèse beaucoup moins poussée, une plus grande recherche de l'atmosphère. Il ne s'agit plus de dessin pur mais, de plus en plus, de véritables tableaux avec plans et valeurs marqués par des lavis toujours étudiés » .
Mort en avril 1975 , Berthold Mahn repose dans le cimetière de Chaumot.
Largeur : 30 cms
Hauteur : 40 cms
Catégorie : Objets de décoration
Style : Art Déco
Epoque : 20ème siècle
Prix : 450 €
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