James Pradier (1790-1852) Odalisque en bronze

Sculpture en bronze doré et patiné d'époque première moitié du XIXe signée PRADIER (James Pradier 1790-1852) composition de style Orientaliste mettant en scène une danseuse a figure d'odalisque dénudée et partiellement vêtue d'un élégant drapé, elle est coiffée d'un diadème et ornées de bracelets serpents aux poignées (a rapprocher du modèle de Pandore et Phryné par le même artiste). Bon état, belle patine, dimensions: 42 cm de haut X 17 cm de large.


James Pradier (1790-1852) est un sculpteur et peintre genevois ayant fait carrière en France. Suivant la mode de l'époque, il adopte le prénom anglophone de « James ». Il entre en 1804 à l'école publique de dessin. Il rejoint en 1807 son frère Charles-Simon Pradier à Paris où il travaille pour François-Frédéric Lemot avant d'être admis dans son atelier à l'École des beaux-arts de Paris, ainsi que dans ceux des peintres Charles Meynier et François Gérard. Pradier remporte le grand prix de Rome de 1813 en sculpture pour son bas-relief Néoptolème empêche Philoctète de percer Ulysse de ses flèches. Il est nommé professeur de sculpture à l'École des beaux-arts de Paris en 1828, où il remplace François-Frédéric Lemot. On a voulu reconnaître les traits de Juliette Drouet, sa maîtresse, dans le groupe en marbre Satyre et Bacchante qui fit scandale au Salon de 1834. Cette liaison prend fin dès que Juliette rencontre le prince Demidoff, qu'elle quittera pour Victor Hugo, alors ami de Pradier. À Paris, James Pradier avait en 1831, son domicile rue des Beaux-Arts et son atelier au rue Neuve-de-l'Abbaye.


Catégorie : Sculptures
Style : Napoléon III
Epoque : 19ème siècle

Prix sur demande



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